La perméabilité à l’air est un enjeu majeur des bâtiments à faible consommation d’énergie. Avec l’amélioration de la performance énergétique des bâtiments, les déperditions d’énergie par renouvellement d’air représentent une part de plus en plus importante dans le bilan du chauffage. De plus, les infiltrations d’air parasites perturbent l’efficacité de la ventilation et entrainent une dégradation de la qualité de l’air et du confort.

Il est donc important de concevoir des bâtiments étanches à l’air afin de minimiser leurs besoins de chauffage, tout en maintenant une ventilation efficace permettant de conserver un air sain.

DÉFINITION DE LA PERMÉABILITÉ À L’AIR

img infiltrometrieLa perméabilité à l’air d’un bâtiment se traduit par la sensibilité de la construction vis-à-vis des écoulements d’air parasites provenant des défauts d’étanchéité de son enveloppe, ou en d’autres termes, tous les défauts d’étanchéité non liés à un système de ventilation du bâtiment. Afin de quantifier la perméabilité à l’air d’un bâtiment, il convient de réaliser un test de perméabilité à l’air permettant de déterminer la valeur du débit de fuite traversant l’enveloppe en ayant mis en amont la construction sous un écart de pression donné positif (surpression) ou négatif (dépression).

On en déduit que la priorité d’une bonne perméabilité thermique réside dans l’adéquation réussie entre la pose de l’isolation thermique (laine de verre…) et l’isolation à l’air proprement parlée (membrane…) du bâti.

ISOLATION ET PERMÉABILITÉ : LES BONNES PRATIQUES

En isolation, il est important que la perméabilité à l’air et l’isolant soit pensé et posé en ayant le même objectif. Le principe de base pour assurer une bonne étanchéité de l’enveloppe est de réaliser une « peau » qui permet d’avoir une couche étanche et continue enveloppant le bâtiment. La peau peut être réalisé selon différentes méthodes en fonction des matériaux de base utilisés (ossature bois ou béton par exemple) :

  • Le Placoplatre avec ses bandes à joint
  • Une membrane plastique avec ses joints scotchés

Evolution de la perméabilité à l’air des habitats

Au fil du temps avec l’amélioration des techniques et la prise de conscience de l’enjeu lié aux consommations énergétiques, les performances des habitats ont fortement évolué. Voici un résultat moyen du test de perméabilité à l’air Q4 PaSurf effectué à différentes époques :

  • dans les années 1950 : environ à 4 m3/(h.m2)
  • dans les années 1970 : environ à 2 m3/(h.m2)
  • dans les années 1980 : environ à 1,5 m3/(h.m2)
  • dans les années 2010 : environ à 0,6 m3/(h.m2)
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